L’intersyndicale toujours déterminée à combattre ce projet de loi
Depuis le 19 janvier, lors de huit journées de grève et de manifestations appelées par l’intersyndicale, les salarié·es, jeunes, retraité·es, et plus largement toute la population ont massivement exprimé leur rejet du projet de réforme des retraites porté par le gouvernement.
Ce mercredi encore, plus d’1,5 million de personnes ont manifesté. Ce refus très majoritaire du report de l’âge de départ en retraite à 64 ans et de l’allongement de la durée de cotisation est confirmé avec constance : 70% de la population et 94% des actives et actifs sont opposés à cette réforme.
Le gouvernement a usé de tous les artifices constitutionnels pour que les débats parlementaires soient limités. Cette attitude relève du déni démocratique, au mépris de l’expression très majoritaire de la population et de la démocratie sociale, elle est aussi indigne que dangereuse.
Demain, jeudi 16 mars, les secrétaires généraux, co-délégué.es et présidents des organisations syndicales tiendront une conférence de presse devant l’Assemblée nationale à 12h30. L’intersyndicale appelle solennellement les parlementaires à voter contre le projet de loi. Ce refus serait ainsi conforme à la volonté générale qui s’est exprimée largement dans le débat public.
L’intersyndicale soutient et se félicite de la détermination des jeunes, des travailleuses et travailleurs de tous les secteurs professionnels mobilisés et les invite à poursuivre les actions demain 16 mars journée de l’examen de cette réforme à l’Assemblée Nationale.
L’intersyndicale se réunira à nouveau à l’issue de l’examen du projet de loi Paris, le 15 mars 2023
C'est avec joie que la rédaction du Post Hier vous annonce que la version Papier du numéro 280 risque de prendre quelque peu du retard à la distribution, celà voudra dire qu'une situation de blocage, factuelle, imprévisible mais appellée de tous ses voeux par la CGT, cette France en arr^t est en train de s'installer en France et dans le service de La Poste.
OUi les futurs retraités à qui l'on vole leurs meilleures années après l'active, nos propres pensions de retraite et son pouvoir d'achat malmené, méritent bien celà face à un Gouvernement qui joue Gros Bras mais Petites Manoeuvres anti-démocratiques pour faire passer son mauvais et impopulaire projet de loi. sur les retraites !
En attendant les deux versions habituelles, Magazine et PDF sont à votre disposition
Sur les ondes et les plateaux télé, des intervenants godillots (on n’ose les appeler journalistes) distillent insidieusement l’idée que, pour combler l’hypothétique déficit du régime de retraite, on pourrait taxer les bénéficiaires actuels. On connaît le procédé : on commence à suggérer timidement une réforme, histoire de nous habituer à l’idée, puis, comme une évidence, elle tombe et notre vigilance a été émoussée. Macron hésite. Des retraité-es font encore partie de son fragile électorat. Le succès de leur présence dans les manifestations, y compris à Nice, éden des vieux jours, l’inquiète. Méfiance donc !
Depuis 25 ans, les gouvernements successifs n’ont cessé de s’attaquer aux retraites. 1993, Balladur, ce sont les 25 meilleures années qui servent de référence au lieu des 10 : -15% et fin de l’indexation sur les salaires. 2008, Fillon, suppression de la demi-part fiscale pour les veufs et veuves : hausse des impôts, baisse du pouvoir d’achat. 2013, Ayrault, financement de la dépendance et taxe de 0,3%. 2014, la majoration pour plus de 3 enfants devient imposable. 2014-2016, les pensions sont gelées au lieu de suivre la hausse des prix.
On en vit les conséquences aujourd’hui. Depuis 25 ans, le montant des retraites a baissé de 7%, alors que les salaires ont augmenté. Il est aujourd’hui en moyenne de 1283 €, à peine audessus du SMIC, avec des retraites plus faibles, selon les situations, et inférieures de 30% pour les femmes. Il est malsain d’ajouter une guerre de générations à la situation actuelle.
Nous sommes nombreux dans les manifs pour préserver et améliorer le régime pour nos enfants et petits-enfants, les générations futures, mais aussi pour prévenir une nouvelle dégradation de notre situation actuelle.
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