Vous trouverez dans ce numéro 209 De quoi alimenter votre agenda avec 2 dates butoirs autour desquelles va s'articuler l'activité de notre Section de Retraités dans les jours qui viennent
D'abord, le mardi 5 novembre 2019avec un rendez-vous que l'on vous fixe à 10 H 30 devant le Hôtel du Département - Métro St Just pour exiger la libre circulation dans les transports en commun et la gratuité pour tous à Marseille et dans la métropole.
Au fait, si le cœur vous en dit et si votre corps peut suivre, on a programmé une distribution de tracts à la Station de métro de La Rose le mardi 29 octobre 2019 à partir de 9 H 30
Et puis bien sûr la journée du Jeudi 5 décembrequi s'annonce déjà historique pour la défense de notre système de retraite.
Pour ceux qui pensent que nous ne serions pas impacté, nous vous conseillons la lecture de ces extraits puisés dans l’interview du PDG d ' AG2R La Mondiale. (<<<cliquez sur le lien)
Entre temps, s'intercale la date du Jeudi 14 novembre 2019 avec une MANIFESTATION devant les Impôts de la Place Sadi Carnot 13002 ( 10H30, Pour y distribuer un tract avec des témoignages, des expressions de nos sections : Santé, Energie, Finances, Organismes Sociaux, Education )
Mais vous aurez aussi certaines informations à la lecture du numéro 209 du Post Hier
Urgences. Pronostic vital engagél est vital de satisfaire les revendications des salariés et des retraités, exprimées à grands coups de colère, sous peine de voir se déliter l'organisation sociale et républicaine de notre pays et asservir toujours plus de monde aux puissances de l'argent.
Les retraités sont une cible privilégiée, car ils sont les témoins vivants de notre histoire sociale. Les luttes menées contre le patronat ont permis d'imposer des lois sociales qui régissent la France d'aujourd'hui. Dans l'histoire de l'humanité, les seniors, comme on les appelle, sont les premières générations à pouvoir bénéficier d'une couverture maladie tout au long de leur vie, d'une pension calculée sur la base de la répartition, d'une réversion en cas de décès du conjoint et du droit à partir en retraite à un âge défini par la loi. Ces avancées, contenues en partie dans le programme du Conseil national de la Résistance, ont été déterminantes dans l'évolution de l'espérance de vie. Il n'est maintenant pas rare de voir se côtoyer 3 ou 4 générations. Les retraités devraient pouvoir bénéficier de leur repos bien mérité, de leur famille et de leur beau pays, encore faut-il qu'ils puissent en avoir les moyens.
Permis d’exploiter donné au patronat
Ce sont tous ces droits qui sont remis en cause régulièrement et particulièrement aujourd'hui par le gouvernement Macron qui veut « transformer » ces lois progressistes, en «permis de pouvoir exploiter» sans limite, donné au patronat. C'est comme s'il voulait « effacer l'histoire ». Le raisonnement s'appuie sur le dogme de la croissance, mesuré par le PIB*. Ce taux, considéré comme un baromètre universel, est censé mener le monde. Mais à qui est-il utile ? Peut-il y avoir une croissance propre ?
Le but du capitalisme est de produire toujours plus de valeur. Cette croissance permanente de la production de richesses se heurte à l'épuisement des ressources naturelles de la planète. Elle augmente la pollution, les atteintes à l'environnement, l'extension des villes, tout en engendrant des inégalités sociales.
La « croissance » semble un mot positif. Il évoque l'évolution de l'enfant devenant un adulte, la réussite des semailles et une promesse de bonnes récoltes. Mais lorsqu'on parle d'économie, il représente la surexploitation des hommes, le travail des enfants dans les pays les plus pauvres, le pillage des énergies fossiles, l'agroalimentaire ne respectant ni les animaux ni les consommateurs. Les matières premières qui font trois fois le tour de la Terre pour être vendues quelques centimes de plus. Les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres sont de plus en plus nombreux.
L’humain d’abord
Cette croissance n'apporte donc pas le bien-être au plus grand nombre, ne mesure pas le progrès, la qualité de vie et le bonheur. Alors pourquoi, en son nom, devrait-on travailler plus et plus longtemps, gagner moins, être moins soigné, moins éduqué, ne plus partir en vacances ? Sauf à conforter les richesses des plus riches ! La solution, serait-elle la décroissance ?
Un tel modèle de société ne serait ni souhaitable, ni faisable, ni soutenable. Nous ne pourrions pas tirer un trait sur nos avancées technologiques, nos conditions de santé, l'électricité, internet, l'informatique, nos moyens de transports, nos loisirs etc.
Depuis que l'homme est sur Terre, toute son énergie a été utilisée pour répondre à ses besoins de confort, de sécurité, de paix et de liberté, pour lui et sa famille. C'est sur ces valeurs qu'il faut orienter la société de demain. Le slogan « l'homme doit être au centre » peut paraître simpliste mais il résume bien l'avenir de l'homme sur Terre. En 2050, nous serons plus de 9 milliards, les ressources en eau seront-elles partagées équitablement ? Les matières premières et les terres feront-elles l'objet de conflits armés ? Toutes ces questions ne peuvent se résoudre sans équité sociale et sans remettre en cause la répartition des richesses produites.
Pouvoir d’achat et pouvoir vivre
L'augmentation significative des pensions, des salaires et des prestations sociales, représente la première mesure radicale indispensable. Elle permettrait à plus de la moitié de la population de vivre au lieu de survivre. Elle ne nuirait aucunement à l'économie des grands groupes mondiaux qui cumulent des profits colossaux gelés dans des paradis fiscaux, contrairement à ce qu’ils disent. Il suffit de prendre l'argent dans les poches de ceux qui en ont plus que trop.
L'OIT, qui fête ses cent ans cette année, alerte sur la faiblesse de l'évolution des salaires depuis 10 ans et sur les inégalités croissantes dans le monde du travail. « Ces problèmes menacent de saper la confiance dans les institutions démocratiques. La hausse de l'insécurité et l'incertitude alimentent l'isolationnisme et le populisme », déclare l’organisation.
Il y a urgence à choisir entre les actionnaires et les salariés, la paix dans le monde et la sécurité des hommes en dépendent.
Comme il est écrit dans le bandeau de tête de ce numéro 208, "Au chapitre "qui se fout de notre gueule", il n' y a pas notre ami Jocelyn.
Je l'ai vu bosser (presque) comme un dingue, pour nous pondre et faire imprimer la convocation à la RÉUNION MENSUELLE du 24 OCTOBRE 2019.
Puis sur sa lancée, mettre sous pli le quatre pages sur la retraite et le Post Hier que vous allez recevoir à partir de demain., plus bien sûr la convoc' dont il avait la responsabilité.
Et cela, sans une goutte de sueur perlant sur son front d'intellectuel, légèrement, oh très légèrement dégarni.!
Ne serait-ce qu'en reconnaissance de ces efforts titanesques, vous ne pourrez, à votre tour, que faire l'effort d'être présent à la réunion du 24/10/2019 à 9 H -salle Alain Croce- au Syndicat (La Rose)
Et comme toujours, la LECTURE FACILE, du Journal au format PDF
Aujourd’hui,à Marseille, nous étions plus de 5000 manifestantsà l’appel des 9 Organisations de retraités ( Plus de 100 également en Arles)
Dans les plus de 5000 Personnes recensées, nombre de salariés actifs avaient répondu présents à l’appel à la convergence avec les retraités qui restaient toutefois les plus nombreux dans le cortège ;la FAPT n’était pas en reste avec près de 90 retraités et actifs ; parmi les retraités, ont été recensés 41 retraités Télécoms, 25 postiers et 12 des services financiers.
Une délégation a remis en préfecture la lettre nationale au 1erministre
Cette journée en appelle bien d’autres à réussir dans le cadre du processus de lutte départemental comme national avec entre autres :
1)Actifs et retraités,Tous ensemble au meeting unitaire dans la centrale de Gardanne le 17 Octobre avec la présence du Secrétaire Général de la CGT : Philippe Martinez
2)Construire dans les entreprises des bouches du Rhône, la grève reconductible à compter du 5 décembrecomme déjà annoncé à la RATP et à la SNCF et assurer ainsi avec les retraités une occupation convergente des rues par tous et d’autre part de bloquer l’économie pour gagner.
PS: Merci au Télécoms qui ont rédigé cette communication (Normal pour des Communicants !)
Après la baisse de cinq euros décidée en 2017, la diminution de l’aide versée aux locataires la même année et le gel des revalorisations en 2018, le gouvernement persiste et signe en confirmant un nouveau coup dur pour les allocataires en cette fin d’année 2019.
Habituellement, les aides personnalisées au logement (APL) sont revalorisées, au 1er octobre de chaque année, en fonction de l’indice de référence des loyers (IRL). Pour 2019, le gouvernement a décidé de plafonner cette revalorisation à 0,3% alors que l’IRL a augmenté de 1,53% au deuxième semestre 2019, avec pour conséquence une perte de 1 à 4 euros pour les allocataires suivant leur situation.
Cette mesure passée inaperçue, à l’époque, était inscrite dans la loi de finances 2018.
L’ensemble des aides dédiées au logement s’élevait à 16,5 milliards d’euros en 2018, en baisse de – 5,7 % par rapport à 2017, ce qui correspond à une économie de près d’1 milliard d’euros sur un an. Cette diminution s’explique principalement par la forte baisse des dépenses d’APL (- 9,3 % entre 2017 et 2018).
La réforme du calcul des allocations logement, prévue pour début 2020, devrait à nouveau faire de nombreux perdants. Celle-ci prévoit d’ajuster les allocations au plus près des revenus des allocataires chaque trimestre (possible désormais avec le prélèvement à la source de l’impôt en vigueur depuis le 1er janvier 2019). Cette mesure devrait générer encore un milliard d'euros d'économies.
Alors que les loyers ne cessent d’augmenter, le gouvernement continue d’appauvrir les allocataires en empilant les mesures de rigueur pour respecter la trajectoire d’économie de la branche famille.
La CGT exige que la revalorisation des aides personnalisées au logement ne soit pas plafonnéeet qu’elle se situe à minima au niveau de l’IRL. Il y a aussi urgence à développer la production de logement à loyers accessibles au plus grand nombre permettant à chacun de pouvoir de se loger dans des conditions décentes.